quinta-feira, 15 de janeiro de 2009

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Chove e faz frio em Lisboa. O dia está para nascer, frio e frágil. Para quê? «Para voltar a nascer, para caminhar…» – diz-me o meu poeta. Para mais, muito mais. O meu dia já caminha – como eu, expectante, a deixar nas horas um par de sapatos velhos. Tenho saudades do meu menino Virgílio. Quero estar às portas do paraíso, agora.

Chove... e faz frio em Lisboa. No Mindelo, a noite, paciente, espera parir o Sol de dores e do pragmatismo. Sim. Quero estar às portas do paraíso, agora. E o silêncio, homicida, silencia-me e envolve o paraíso do manto diáfano de adágios empanados. E el sol, todavia nasce … As, sim!, Lorca, sim.
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  • Imagem: Catedral gótica de Notre Dame de Paris

1 comentário:

Anónimo disse...

Je regardais pour la énième fois cet après-midi entre les travaux forcés de la maisonnée et les jeux de mes filles, le Bossu de Notre Dame adapté par les studios Walt Disney. La Cour des Miracles n'a pas quitté les pavés rudes de cette capitale illuminée et de plus en plus givrée. Hier, un énième SDF (sans domicile fixe) a franchi les portes de son paradis terrestre solitaire, abrité sous un porche et caressé par les courants d'air glaciaux de l'indifférence urbaine contemporaine. Victor Hugo ainsi que mes filles retiendront le temps de l'enfance le droit d'asile de cette Notre Dame de Paris comme un droit inviolable. Aujourd'hui, cette église comme toutes les autres restent fermées à la détresse des hommes qui dorment sur le bitume dur et dans le froid, hommes, femmes et enfants, alors que des mètres carrés chauffés n'accueillent ni les uns, ni les autres "enfants de Dieu". Comment encore prétendre à l'existence de dieu quand celui-ci est nié par les siens au quotidien?! Les pauvres ne cadrent plus avec le présent tableau d'antan...